dimanche 17 juin 2007


lundi 28 mai 2007

désert rebel

Talla Talline Manine

D’Abdallah Oumbadougou
Extrait de Désert Rebel

Imuhar, je vous lance un appel.
Ils refusent de comprendre.
Ils préfèrent leur renommée.

O Sahara, ô Sahara, ô Sahara.

De quoi s’agit-il, nobles frères ?
Vous êtes tous partis.
Vous avez quitté vos campements.

Mais la lune éclaire toujours notre désert,
Nous faisons paître et abreuvons nos animaux.

Je demande aux hommes qui écrivent :

Aidez-nous à secourir notre communauté,
Celle qui vit sur nos terres.

Le proverbe n’a rien d’une légende.
Je pleure et mon âme pleure.


« désert rebel » est un cd labellisé culture équitable,
rencontre entre artistes du nord et du sud.

samedi 26 mai 2007

it will have taken time...

Il aura fallu du temps
Pour que je reprenne ce chemin
Que je prenais enfant

Pour te prendre la main
Il aura fallu du temps
Pour que j’ose un instant

Te tendre la main
Et venir tendrement
Te raconter histoire

D’une vie et de larmes
Une histoire où tu es cachée
Pour faire rêver

Aux étoiles

Et à la tendre beauté
Il aura fallu du temps
Pour que je prenne chemin

Pour t’embrasser la main
Et vivre enfin
Content du temps


* * *


It will have taken time
So that I resume this road
That I took child

To take you the hand
It will have taken time
So that I dare a moment

To hold out You the hand
And to come tenderly
To tell You history

Of a life and tears
A history where you are hidden
To make dream

About stars

And about soft beauty
It will have taken time
So that I take road

To embrace you the hand
And live finally
Time satisfied

dimanche 6 mai 2007


vendredi 27 avril 2007

à quoi bon crier au milieu des solitudes
l'absence ne permet que d'espérer
reste l'espoir
mais l'espoir permet-il
de vivre en corps ?

mercredi 25 avril 2007

matin d'or


un frémissement au bord de l'espace

le bleu nuit se déchire

et aux roses oranges fait place


au bord de la dune qui s'étire

l'arc d'or illumine l'espace

le matin naît dans un sourire

lundi 23 avril 2007

désert de vie


Bien sûr il y a les guerres d'Irlande Et les peuplades sans musique Bien sûr tout ce manque de tendres Il n'y a plus d'Amérique Bien sûr l'argent n'a pas d'odeur Mais pas d'odeur me monte au nez Bien sûr on marche sur les fleurs Mais voir un ami pleurer!
Bien sûr il y a nos défaites Et puis la mort qui est tout au bout Nos corps inclinent déjà la tête Étonnés d'être encore debout Bien sûr les femmes infidèles Et les oiseaux assassinés Bien sûr nos cœurs perdent leurs ailes Mais mais voir un ami pleurer!


Bien sûr ces villes épuisées Par ces enfants de cinquante ans Notre impuissance à les aider Et nos amours qui ont mal aux dents Bien sûr le temps qui va trop vite Ces métro remplis de noyés La vérité qui nous évite Mais voir un ami pleurer!
Bien sûr nos miroirs sont intègres Ni le courage d'être juifs Ni l'élégance d'être nègres On se croit mèche on n'est que suif Et tous ces hommes qui sont nos frères Tellement qu'on n'est plus étonnés Que par amour ils nous lacèrent
Mais voir un ami pleurer!


Voir un ami pleurer Paroles et Musique: F. Rauber/J.Brel 1977

dimanche 15 avril 2007

mots dits...


de maudits mots à mots dits
de Timimoun à là ou ici
je viens vous parler
d'étranges déserts
déserts de sable ou déserts de vie
besoins de fables, déserts d'amis
et qui sait ce que nous donne le temps
un peu d'envie de vous rencontrer...
... à temps !
à ne pas contourner...
à la rencontre du désert
et
de maudits mots à mots dits...

lundi 26 mars 2007


écoute...

Écoute…

Je suis le vent
Écoute ma voix

Je suis le chant
Entends mon rythme

Je suis le souffle
Marche avec moi !

Et le sable quitte la dune
Il vole vers toi

Il vole si loin
Te dire mon amour

Je suis le vent
Ecoute ma voix

Je voudrais être rose
Mais ici rien ne pousse

Il reste quelques pierres
Que je pourrais manger

Je suis le souffle
Entends mon rythme

Je te sculpterai en douces arabesques
Au fond des oasis où ce soir tu dormiras

Je te prendrai la main
Pour te mener à l’eau douce

Je suis le chemin
Ne suis pas la caravane

Elle se perdra demain
Au détour de l’erg ou du puit

Je suis le chemin
Je t’offre mon âme

Je suis le chant
Marche près de moi

Désert où règne le mirage
Est-ce toi que je devine ?


Est-ce un rêve d’amour ?
Ici pas de larme

Je t’espère et te rêve
Je vais par la dune et le sable

Je suis le vent
Je suis la voix

Et Vénus se lève
Au velours noir du ciel

Bientôt Orion
Nous couvrira

Alors je prendrai la voix de l’homme
Pour te dire ses mots

Je me ferai oiseau
Pour me poser sur ton sein

Si près de ton cœur
Oser le destin

Ecoute le mot
Je n’ose le dire…

Ecoute le sable
Il me reste juste une larme…

petit matin à Timimoun

petit matin à Timimoun